« Travaillez, prenez de la peine ». « Le travail, mes amis, seul fait l’homme ».
Nous reconnaissons ici, des vers de poésie, récités à l’école primaire,
pour ceux qui ont fréquenté dans les écoles du Burkina Faso, d’une certaine
génération. Ces vers sont comme des marteaux qui invitent sans cesse au travail
et à l’amour du travail. Avons-nous toujours le même entendement
aujourd’hui ?
De tout temps, le travail a été reconnu comme libérateur. Des maîtres
Spirituels aux Philosophes, tous reconnaissent dans le travail, des vertus que
le Créateur a placées pour poursuivre l’œuvre créatrice qu’il a entreprise.
Ainsi, Saint Benoît, dans sa Règle stipulait : « Ora et
Labor », qui se traduit par « Prie et travaille ». Comme quoi,
le travail est au cœur de la Vie consacrée.
Plus près de nous, le Philosophe Eugène Enriquez, en 2013, dans la revue Psychosociologie,
2013/1 (n°15) Pages 253-272 écrit : « (…) le travail (….) est
l’essence de l’homme ».
Ces propos viennent nous conforter dans notre amour pour le travail. Et
comme Religieux engagés dans l’éducation, nous offrons à nos élèves, à nos
collaborateurs, à la Grande Famille SAFA, le travail comme moyen de libération
de l’homme dans sa situation. Elèves, seul le travail et le surtout le travail
bien fait, nous procure le succès. La facilité, l’oisiveté, la paresse n’ont
jamais rien donné qui vaille la peine.
Frère Gabriel TABORIN, depuis sa jeunesse, a fait du travail, un moyen pour
s’affranchir et pour offrir à ses Frères, le nécessaire. Il a puisé cet amour
du travail dans sa famille et surtout dans la Sainte Famille de Nazareth, où
« l’on priait, l’on travaillait et l’on s’aimait ».
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